CHAUVES-SOURIS
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Quinze espèces sont connues dans la commune, d’autres sont à confirmer.
Toute observation - rassemblement, individu isolé ou cadavre - peut être signalée à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour compléter l’inventaire des espèces de la commune. Les chauves-souris en vol ne sont pas prises en compte.
La Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
C’est l’espèce de chauve-souris française la plus commune. Une 20e de colonies sont répertoriées à la fois dans le bourg et les hameaux. Lorsque vous observez une chauve-souris tourner autour de lampadaires, vous avez de grandes chances de voir une pipistrelle. |
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Le Grand murin (Myotis myotis)
Cette espèce, la plus grande avec 40 cm d’envergure, détient le record de la colonie la plus populeuse de la commune. Plus de 300 femelles se regroupent dans un bâtiment du bourg pour élever leurs petits. A la fin de l’été ce rassemblement atteint plus de 500 chauves-souris. Il n’a pas été trouvé d’individus en hibernation, cette espèce peut migrer à plusieurs dizaines de kilomètres. |
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Le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) Quatre colonies ont été répertoriées mais il doit en exister d’autres sur la commune. On le trouve aussi à l’unité en hibernation dans les sous-sols, les chaufferies et les caves. |
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Le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) Proche de son cousin le Petit rhinolophe, il est… nettement plus grand. Jusqu’à maintenant il n’a été trouvé, en hiver et en été, que des individus isolés très fidèles à leurs sites année après année. Un Grand rhinolophe peut vivre jusqu’à 15 ans. |
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La Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus) Avec sa figure de gargouille, elle est régulièrement repérée par observation visuelle ou par ses émissions ultrasonores enregistrées en acoustique. Ses colonies sont à découvrir. Timide, la moindre perturbation peut faire partir une colonie. |
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La Sérotine commune (Eptesicus serotinus) et la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii)
Toutes les deux sont dites communes mais elles semblent assez peu nombreuses à Availles. La Sérotine est régulière derrière les volets ouverts. Ses colonies sont à trouver. La répartition de la Pipistrelle de Kuhl, de tendance méridionale, remonte de plus en plus vers le nord de la France suite au réchauffement climatique. Les écoutes ultrasonores montrent des secteurs où elle est très présente dans le village. |
L’Oreillard roux (Plecotus auritus) Des individus ont été repérés un peu partout sur la commune. Cette espèce évolue particulièrement dans la végétation à la recherche des insectes posés dans le feuillage. |
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L’Oreillard gris (Plecotus austriacus)
Il est bien présent mais il est peu aisé de trouver là où il s’installe. Jusqu’à maintenant nos connaissances de sa présence sur Availles sont sous forme de cadavres attrapés par des chats ou comme invité surprise dans des lieux inattendus où il ne reste pas. |
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Le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)
C’est l’espèce typique des cours d’eau. Elle chasse sans cesse au ras des surfaces aquatiques : rivière, ruisseau, mare ou étang, et ses gîtes sont toujours proches de l’eau. Il a été trouvé des individus sous des ponts et dans des tunnels. Une colonie d’une 20e d’individus est connue dans le bourg. |
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Le Murin de Natterer (Myotis naterreri)
Cette espèce discrète aux colonies peu populeuses est très peu observée mais elle est surement plus présente dans la commune qu’il n’y paraît. Quelques individus trouvés sous un pont en été et dans des caves en hiver. |
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Le Murin à moustaches (Myotis mystacinus)
A notre connaissance, il a été observé sur la commune quelques individus en hibernation cachés au fond de fissures dans des caves. Aucune donnée n’est connue en période d’activité car ses gîtes d’été essentiellement arboricoles sont plus difficiles à trouver. |
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Le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus)
Nous n’avons répertorié jusqu’à maintenant que des individus mâles blottis contre les chevrons sous les avancées de toit. L’observation de deux individus ensemble en fin d’été pourrait prouver un accouplement. Nous ne connaissons pas de colonie mais s’il y a des mâles, les femelles ne doivent pas être très loin... |
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La Noctule commune (Nyctalus noctula)
Espèce de haut vol, elle est présente mais évolue largement au-dessus du village. Elle se niche dans des cavités en hauteur, dans des arbres ou des constructions comme des ponts ou des grands bâtiments. Sa présence, même faible, est à noter car cette espèce est très menacée (classée Vulnérable sur la liste rouge IUCN-France), elle est notamment victime des éoliennes et des abattages d’arbres à cavités. |
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La Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri)
Espèce de haut vol, elle évolue au-dessus du village. Ses émissions ultrasonores ont été captées aussi juste au-dessus de la Vienne où elle doit venir se désaltérer. Elle est à rechercher dans les cavités des grands arbres. Elle semble plus présente que sa cousine la Noctule commune et est tout autant victime des éoliennes. |
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